Les Nouvelles découvertes
Ophrys mirabilis P. Geniez & F. Melki
Découverte d'Ophrys mirabilis P. Geniez & F. Melki en Kabylie(Algérie) par Khellaf Rebbas et Errol Vela.Le Monde des Plantes, 2008 n°496: 13-16.
Ophrys mirabilis (= Ophrys omegaifera subsp. hayekii ) a été découverte en pleine floraison le 26 avril 2007 par l’un de nous (K.R.) à l’occasion d’un inventaire systématique des orchidées de la région de Chemini (Bejaia, Algérie). Le 15 mai, une visite des deux auteurs a permis d’observer une petite population en extrême fin de floraison, partiellement fanée, avec plusieurs pieds comportant des fruits en voie de maturation. Il n’a pas été possible de trouver d’autres populations dans le même secteur. De ce fait, aucune iconographie de qualité n’a pu être réalisée pour illustrer la belle découverte. Les documents réunis suffisent néanmoins, d’un point de vue technique, pour confirmer la détermination.
Photo: K. Rebbas (Djenane,01.05.2010)
-------------------------------------------------
Nardus stricta L.
Nardus stricta L., espece nouvelle pour la flore algerienne
par Mahmoud Laribi, Mohand Acherar, Arezki Derridj & Joel Mathez.
J. Bot. Soc. Bot. France, 2009, 48 : 3-6
Nardus stricta L. a été découvert Ie 11 mai 2008 en bordure de zones humides tourbeuses a Tala Semda, non loin du col d'Akfadou (Kabylie, Algerie).Cette espèce de souche eurosiberienne, connue de toute I'Europe mediterraneenne, de la Peninsule iberique ala Grece,n'etait signalee sur la rive meridionale qu'au Maroc. La très faible surface (moins de 20 m2) occupée par cette nardaie relictuelle explique pourquoi cette espèce n' a jamais été signalée en Algérie.
-------------------------------------------------
Lotus angustissimus L. subsp. angustissimus
Découverte de Lotus angustissimus L. subsp. angustissimus (Fabaceae) en Kabylie (Algérie)
par Errol Véla & Khellaf Rebbas
Poiretia, la revue naturaliste du Maghreb, 2009 n°1(http://poiretia.maghreb.free.fr/)
Les auteurs font part de l’observation de Lotus angustissimus L. subsp. angustissimus dans une mare temporaire de l’Akfadou en Kabylie. Pour l’Algérie, ce taxon eury-méditerranéen rare n’était connu que dans l’Algérois et la région
de Collo. L’accent est mis sur l’intérêt botanique du massif de l’Akfadou et de ses mares temporaires en particulier.
------------------------------------------------
Oldenlandia capensis L.
Découverte d' Oldenlandia capensis L. (Rubiacées) à Djebel Megriss(Hauts Plateaux Sétifiens, Algérie) par Nacira Boulaacheb, Bernard Clément, Rachid Gharzouli
Le Monde des Plantes 2010 n°501: 30-31
Des espèces considérées comme rares et à aire de répartition limitée à l’Algérois (Butomus umbellatus) et à la Numidie (Butomus umbellatus et Oldenlandia capensis) ont été rencontrées à djebel Megriss appartenant au Constantinois.
L'Oldenlandia capensis, est une plante des lieux humides de la famille des Rubiacées, elle se rencontre des Balkans à l’Iran, en Afrique tropicale et Madagascar. Elle est très rare dans toute l'Afrique du Nord et en particulier au Maroc (Quézel, 1998) ; en Algérie, elle colonise les marais et les dayas.
La présence d’Oldenlandia capensis sur djebel Megriss, montre l’intérêt botanique du site et la particularité de ces habitats en particulier les mares temporaires.
------------------------------------------------
Nymphoides peltata (Gmel)O.Kuntze
Découverte Nymphoides peltata (Gmel)O.Kuntze (Menyanthaceae)en Afrique de Nord (Algérie) par Gérard De Bélair et Errol Véla
Poiretia, la revue naturaliste du Maghreb, 2011 n°3(http://poiretia.maghreb.free.fr/)
Photo G. De Bélair (Skikda, 15.06.2001)
------------------------------------------------
Clitopilus djellouliae M. Contu, A. Vizzini, P. Roux & G. Garcia
Clitopilus djellouliae spec. nov. (Agaricales,
Entolomataceae), une nouvelle espèce de la
sect. Rhodocybe M. Contu, A. Vizzini, P. Roux & G. Garcia
Bull. mycol. bot. Dauphiné-Savoie, 2011, 200, p. 157-164
Une nouvelle espèce de Clitopilus sect. Rhodocybe est ici décrite, sur la base de matériel récolté en France. Cette espèce
se caractérise par des basidiomes de petite taille aux colorations brun ochracé, des spores à forte ornementation, des pseudocystides dextrinoïdes à l’état frais et des hyphes sans boucles. Des photos de basidiomes frais, prises in situ, ainsi que des dessins des principaux caractères micromorphologiques sont joints à la description.
Durant le congrès de la F.A.M.M. qui sʼest déroulé à Vernet‑les‑Bains (Pyrénées‑Orientales) en 2002, notre collègue algérienne Radia Djelloul découvrit, dans lʼherbe du parc du Casino, sous Cedrus sp., une espèce rhodosporée de détermination problématique,et dont lʼhabitus rappelait Clitopilus perpusillus (Malençon & Contu) Contu par l'aspect gracile et les colorations brun ochracé. Le matériel fut ensuite remis à l'un de nous (P.R.), lequel, soupçonnant qu'il s'agissait dʼune espèce non encore décrite, transmit une partie de la récolte et ses notes de terrain aux autres auteurs. Après une étude approfondie et une comparaison avec tous les taxons de Clitopilus sect. Rhodocybe (Maire) Contu1 jusquʼici décrits, il n'a été possible d'attribuer à aucun taxon connu lʼespèce en question.Par conséquent, dans la présente communication, nous décrivons ce champignon comme espèce nouvelle.
Clitopilus djellouliae Contu, Vizzini, P. Roux & G. Garcia (photo P. Roux)
------------------------------------------------
Rhynchocorys elephas (L.) Griseb
Découverte Rhynchocorys elephas (L.) Griseb dans l'Akfadou (Grande Kabylie, Algérie): première mention pour Afrique du Nord.
par Mahmoud Laribi, Mohand Acherar, Joel Mathez & Arezki Derridj .
J. Bot. Soc. Bot. France, 2011, 53 : 31-36
--------------------------------------------
Une orchidaceae nouvelle pour la flore d'Algérie: Ophrys dyris Maire
Cet ophrys a été découvert pour la première fois en Algérie dans une station du littoral oranais par Medjahdi B., Letreuch-Belarouci A., Letreuch-Belarouci N. & Barket Dj. (2010) de l'université de Tlemcen.
Colloque international « Espèces végétales et microbiennes décrites en Algérie de 1962 à 2010. Univ. USTO Oran 18-20 octobre 2011
Ophrys dyris Maire (Maroc 09.04.2011 - http://www.pharmanatur.com/Baleares/Ophrys dyris.htm).
------------------------------------------------
Galinsoga parviflora Cav.
Une nouvelle espèce naturalisée en Algérie : Galinsoga parviflora Cav. par KAZI TANI C. POIRETIA - Revue électronique de la Faune et de la Flore d'Afrique du Nord, 2012 n°4 : 17-19
-------------------------------------------------
PREMIERE SIGNALISATION D’ALLIUM
COMMUTATUM GUSS. (ALLIACEAE) SUR LE CONTINENT
AFRICAIN (ALGERIE)
G. De Bélair, F. Belouahem, D. Belouahem-Abed
& E. Véla. Lagascalia 32, 2012
La découverte récente d’Allium commutatum Guss. sur des îlots du littoral tunisien (Le Floc’h & al., 2010: 330; Pavon & Véla, 2011) puis algérien (Véla & al., 2012a) a relancé notre intérêt pour les poireaux du littoral d’Afrique du Nord. A ce jour, aucune signalisation n’a été faite pour le continent africain lui-même, les quatre localités connues (Pilau à Raf-Raf, Grand Cani à Bizerte, Fauchelle à La Galite, Boulimate à Bejaia) étant insulaires, et particulièrement
limitées à de très petites îles (< 15 ha, et le plus souvent < 1 ha).
Si l’exploration botanique des petites et ilots de la côte algérienne ne semble toujours pas terminée malgré des efforts récents (Vela, 2008; Bougaham, 2008; Benhamiche-Hanifi & Moulaï, 2012) il en est vraisemblablement de même du littoral continental lui-même si l’on en croît des découvertes récentes (Véla & al., 2012b) (G. De Bélair et al., 2012).
-----------------------------------------------
DECOUVERTE D’ALLIUM COMMUTATUM GUSS.
(ALLIACEAE) EN ALGERIE
E. Véla, A.-F. Bouguaham & R. Moulaï. Lagascalia 32, 2012
L’exploration des petites et ilots de la côte algérienne semble s’être limitée,
dans l’histoire de la botanique, à l’archipel des Habibas près d’Oran (Maire & Wilczek, 1936). L’exploration botanique des nombreux ilots de la côte orientale apparaît beaucoup plus récente, avec celle de l’île de Serijina près de Skikda
(Vela, 2008) et celles de la côte de Jijel (Bougaham, 2008). Un récent travail d’inventaire sur six ilots de la région de Jijel et Bejaia (Benhamiche-Hanifi & Moulaï, communication personelle) a mis en évidence le fait qu’un îlot du littoral béjaoui avait été négligé jusqu’alors. Cet îlot, situé à l’extrémité ouest
de la plage de Boulimate, à 10 km environs de la ville de Bejaia, est localement surnommé “l’îlot à l’ail” à cause de sa végétation apparente depuis le continent, dominée par de grandes tiges d’Allium sp. à floraison estivale.
C’est finalement le 23 juin 2011 que nous entreprîmes de nous rendre, à la nage et sans matériel, sur l’ilôt de Boulimate. Devant l’intérêt de sa flore, nous avons effectué une seconde visite le 11 juillet 2011, munis cette fois d’un appareil photographique. L’îlot, situé à seulement 100 m du rivage (plage de Boulimate), mesure environ 0,4 ha de superficie, dont la moitié seulement est couverte de végétation, la partie nord de l’îlot étant trop fortement soumise aux embruns. Sa topographie est relativement plane bien que ses côtes soient
surélevées de quelques mètres au dessus du niveau de la mer. Il s’agit d’un affleurement de grès Quaternaire (plage fossile) fortement érodé par les embruns, de sorte que sa surface, très acérée, est extrêmement désagréable au pied du
baigneur. C’est probablement cela qui le protège de la sur-fréquentation estivale, malgré sa grande accessibilité depuis la plage (Véla et al.,2012).
----------------------------------------------
DECOUVERTE DE SIXALIX FARINOSA (COSS.) GREU-
TER & BURDET (DIPSACACEAE) EN ALGERIE
E. Véla, S. Telailia, L. Boutabia Telailia & G. de Bélair. Lagascalia 32, 2012
La grande richesse biologique de l’extrême Nord-Est algérien, incluant la péninsule de l’Edough et et le parc national d’El Kala, situés de part et d’autre de la ville de Annaba (secteur K3 = “Numidie” sensu Quézel & Santa (1962-1963), a été récemment remise en exergue. Les plaines et reliefs littoraux de la Numidie sont partie prenante du point-chaud de biodiversité végétale nommé “Kabylies-Numidie-Kroumirie” (Véla & Benhouhou, 2007). L’ensemble du parc national d’El Kala (cordon littoral et monts de la Medjerda) et de la région de l’Edough (péninsule et piémont sud) viennent d’être reconnus comme “Zones Importantes pour les Plantes” (Yahi & al., 2012).
Aujourd’hui, l’accessibilité à toutes ces zones s’est nettement améliorer par rapport au milieu du 20 e siècle, et plusieurs espèces (spontanées) nouvelles pour l’Algérie ont d’ores-et-déjà été découvertes dans les secteurs de l’Edough, Guerbès-Senhadja et/ou la partie occidentale du parc d’El Kala: Carex paniculata subsp. lusitanica (Schkuhr) Maire (Chalabi & Van Dijk, 1988), Nymphoides peltata (Gmel.) O. Kuntze (De Bélair & Véla, 2011), Asperula “sp.
nov.” (Véla & De Bélair, inéd.). A l’opposé, les secteurs les plus orientaux du parc d’El Kala, et notamment la bande frontalière avec la Tunisie, n’avaient pas encore fait l’objet d’investigations poussées.
La zone littorale et frontalière de Cap Sigleb (ex-Cap Roux), situé sur la commune d’Oum Teboul, fait partie de ces zones encore sauvages et demeurées inexplorées sur le plan botanique. C’est au cours d’une sortie effectuée
le 3 avril 2004 que nous avons pu visiter le versant Est du Cap à la recherche
d’éventuelles raretés botaniques. Le Cap est facilement accessible à pied par une
piste qui mène à la plage située à l’Est de celui-ci. À son extrémité nord-est il se prolonge en une presqu’île rocheuse difficilement accessible, mais que nous avons tout de même pu visiter. La face est du Cap est très abrupte et rocheuse, tandis que le flanc qui y mène est moins pentu et fortement embroussaillé, excepté aux alentours de la plage où paissent des vaches en semi-liberté. Le Cap et ses environs repose entièrement sur un substrat géologique de type “grès de Numidie” (flysch numidien d’âge Oligocène – Miocène inférieur).
La végétation dominante est très semblable à celle des secteurs du littoral oriental du parc national, mais aussi de la Kroumirie voisine (région de Tabarka), composée de Pistacia lentiscus L., Calicotome villosa (Poir.) Link, Chamaerops humilis L., Ampelodesmos mauritanicus (Poir.) Durand & Schinz, etc. En revanche les rochers et les plages abritent une végétation d’intérêt patrimonial évident, composée de nombreuses espèces rares et/ou endémiques au niveau régional (Véla et al., 2012).
---------------------------------------------
Note sur quelques xénophytes nouveaux pour l’Algérie (et la Tunisie)
par E. VÉLA, K. REBBAS, R. MEDDOUR & G. DE BÉLAIR 2013 - ADDENDA–NOTES Xénophytes-Index synonymique de la flore d’Afrique du Nord in DOBIGNARD et CHATELAIN (Vol 5) 372-376
Nous présentons ci-après une liste d’espèces xénophytes adventices/échappées et/ou naturalisées/envahissantes considérées comme « nouvelles » pour l’Algérie, c’est-à-dire non référencées dans la Flore de Quézel & Santa (Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales , éd. CNRS, 1962 - 1963) qui sert encore de référence. Il s’agit de 28 espèces résultant de nos propres observations,effectuées entre 2002 et 2012 dans le nord de l’Algérie et principalement dans sa moitié est. L’essentiel de ces résultats ont été publiquement présentés par les auteurs à l’occasion du Colloque international « Espèces végétales et microbiennes décrites en Algérie de 1962 à 2010 » qui s’est tenu à Oran du 18 au 20 octobre 2011. N. B. :
Lorsqu’une de ces espèces apparaît également nouvelle pour la Tunisie, cela est précisé à la suite. Seront considérées ici les espèces absentes de la « Flore de la Tunisie » (Cuenod, 1954 ; Pottier - Alapetite, 1979 - 1981)
et du récent « Catalogue synonymique commenté de la flore de Tunisie » (Le Floc’h, Boulos & Véla, Banque Nationale des Gènes de la Tunisie, 2010)(VELA et al., 2013).
---------------------------------------------
Notes sur les cactus du genre Opuntia s. l. en Algérie et en Tunisie
par E. VÉLA 2013 - ADDENDA–NOTES Xénophytes-Index synonymique de la flore d’Afrique du Nord in DOBIGNARD et CHATELAIN(Vol 5)376-379
Nous présentons ci-après la liste de nos observations concernant les genres Opuntia Mill. et Cylindropuntia (Engelm.) F.M. Knuth effectuées en Algérie et Tunisie entre 2002 et 2012. La difficulté
d’identification des espèces de ce genre vient de deux points :
– Les Flores d’Europe et de Méditerranée ne mentionnaient, jusqu’à une date récente, que un ou deux taxons, avec une nomenclature souvent incertaine.
– La sous-famille des Opuntioideae, endémique d’Amérique, est très riche en espèces et/ou variétés généralement limitées à un petit territoire d’endémisme, plus ou moins reliées par des hybrides et/ou via des complexes polyploïdes, naturels ou artificiels. Quelques flores méditerranéennes récentes (Berthet, 1990, in Flora iberica 2 : 62-70 ; Jeanmonod 2007, in Flora Corsica : 317-319) ont commencé à aborder le problème, mais la détermination sur le terrain de populations échappées, et plus encore, d’individus cultivés, reste problé-matique. Il est indispensable d’avoir recours à des flores et/ou catalogues américains si on veut limiter les risques de confusion(VELA, 2013).
----------------------------------------------
Observations nouvelles sur les Pseudophrys du Centre-Est de l’Algérie septentrionale
Khellaf Rebbas and Errol Véla
Journal Europäischer Orchideen 45(2):501–517.
Keywords
Orchidaceae; Ophrys; cartography; field inventory; flora of North Africa; western Mediterranean; identification key; morpho-species.
Summary
Rebbas, K. & E. Véla (2013): New observations on Pseudophrys of Central East of northern Algeria.
- J. Eur. Orch. 45 (2): 501-517.
Since the middle of the 20 th century, almost no taxonomic revision was made on Algerian orchids. In Tunisia, orchids are well known after recent studies of the 2000s. Authors made a set of focused investigations between 2004 and 2012 in the Centre-East of northern Algeria. Inventory and cartography are made without taxonomical a priori. Then, taxonomical assessment was made a posteriori following a morpho-species concept.
Between Tipaza and Sétif, from the Mediterranean littoral until the Hodna mountains, 30 localities were found including at least one taxon belonging to genus Ophrys section Pseudophrys. Knowledge of section Pseudophrys is then highlighted by numerous observations including 9 species, whose several ones considered as new and/or confirmed for Algeria (O. mirabilis, O. marmorata, O. funerea), especially because some confusions were frequent in this group. We can thereby illustrate from central-eastern Algeria: O. mirabilis P. Geniez & F. Melki; O. marmorata G. Foelsche & W. Foelsche; O. battandieri E.G. Camus; O. murbeckii Fleischm., pro hybr.; O. funerea Viv.; O. migoutiana J. Gay; O. fusca Link, O. lutea Cav., O. atlantica Munby. If we add 3 species formally known elsewhere on the national territory (O. dyris Maire; O. iricolor Desf.; O. pallida Raf.) we reach a total of 12 species for Algeria. Almost all individuals of these species can easily be identified without ambiguity on the field and/or on photograph. An original identification key illustrating the taxonomy followed here is built.
Zusammenfassung
Rebbas, K. & E. Véla (2013): Neue Beobachtungen an Pseudophrys im zentralen Osten von Nordalgerien.- J. Eur. Orch. 45 (2): 501-517.
Während der Kenntnisstand über tunesische Orchideen durch jüngste, seit dem Jahre 2000 erschienene Arbeiten als gut bezeichnet werden kann, ist die Orchideenflora Algeriens seit der Mitte des 20. Jahrhundert nur in geringem Maße taxonomisch bearbeitet worden. Hier berichten die Autoren über gezielte, in den Jahren von 2004 bis 2012 in den zentral-östlichen Regionen Nordalgeriens durchgeführte Felduntersuchungen. Datenerhebung und Kartierung wurden zunächst ohne taxonomische a priori-Festlegung durchgeführt. Die taxonomische Zuordnung der beobachteten Sippen erfolgte nachträglich unter Anwendung eines morphologischen Artkonzepts.
Zwischen Tipaza und Sétif, sowie von der Mittelmeerküste bis zu den Hodnabergen wurden 30 Fundorte mit mindestens einer Ophrys-Art aus der Sektion Pseudophrys angetroffen. Die Erweiterung der Kenntnisse über die Sektion Pseudophrys mit insgesamt neun Arten wird durch zahlreiche Beobachtungen belegt. Dabei konnten einige Arten für Algerien neu nachgewiesen und/oder bestätigt werden (O. mirabilis, O. marmorata, O. funerea). Bisherige Verwechslungen und irrtümliche Zuordnungen wurden aufgeklärt. Bildbelege der folgenden Taxa werden für Zentral-Ost-Algerien neu vorgelegt: O. mirabilis P. Geniez & F. Melki, O. marmorata G. Foelsche & W. Foelsche, O. battandieri E.G. Camus, O. murbeckii Fleischm., pro hybr., O. funerea Viv., O. migoutiana J. Gay, O. fusca Link, O. lutea Cav. und O. atlantica Munby. Zusammen mit drei weiteren Arten (O. dyris Maire; O. iricolor Desf.; O. pallida Raf.), die bereits in anderen Regionen Algeriens nachgewiesen wurden, ergeben sich für Algerien insgesamt 12 Arten aus der
Sektion Pseudophrys. Ein neuer Bestimmungsschlüssel für die Sektion Pseudophrys wird vorgelegt. Damit können alle Individuen dieser Arten im Gelände oder anhand von Fotos meist zweifelsfrei bestimmt werden.
Résumé
Rebbas, K. & E. Véla (2013): Observations nouvelles sur les Pseudophrys du Centre-Est de L’Algérie septentrionale.- J. Eur. Orch. 45 (2): 501-517.
Depuis le milieu du 20e siècle, Presque aucune révision taxonomique n’a été réalisée sur les orchidées d’Algérie. En Tunisie, les orchidées sont bien connues après les études récentes des années 2000. Les auteurs ont réalisé une série de prospections ciblées entre 2004 et 2012 dans le Centre-Est de l’Algérie septentrionale. L’inventaire et la cartographie ont été réalisés sans a priori taxonomique. Puis, l’évaluation taxonomique a été réalisée a posteriori en suivant un concept de morpho-espèce.
Entre Tipaza et Sétif, depuis le littoral méditerranéen jusqu’aux Monts du Hodna, 30 localités incluant au moins un taxon appartenant au genre Ophrys section Pseudophrys ont été trouvées. La connaissance de la section Pseudophrys est ainsi améliorée par de nombreuses observations incluant 9 espèces, dont plusieurs considérées comme nouvelles et/ou confirmées pour l’Algérie (O. mirabilis, O. marmorata, O. funerea), spécialement à cause de confusions autrefois fréquentes dans ce groupe. Nous pouvons ainsi illustrer, dans le centre-est de l’Algérie : O. mirabilis P. Geniez & F. Melki; O. marmorata G. Foelsche & W. Foelsche; O. battandieri E.G. Camus; O. murbeckii Fleischm., pro hybr.; O. funerea Viv.; O. migoutiana J. Gay; O. fusca Link, O. lutea Cav., O. atlantica Munby. Si nous additionnons 3 espèces formellement connues ailleurs sur le territoire national (O. dyris Maire; O. iricolor Desf.; O. pallida Raf.) nous atteignons un total de 12 espèces pour l’Algérie. Presque tous les individus de ces espèces peuvent être aisément identifiées sans ambiguïté sur le terrain et/ou sur photographie. Une clé d’identification originale illustrant la taxonomie suivie ici est construite.
-------------------------------------------------
Neue Erkentnisse zu den Orchideen Algeriens
C.A.J. Kreutz , K. Rebbas , M.D. Miara , B. Babali & M. Ait Hammou
Ber. Arbeitskrs. Heim. Orchid. 30 (2): 185- 270; 2013
Zusammenfassung/ Summary:
Als Vorarbeit zum Werk “Die Orchideen Europas, Nordafrikas und Vorderasiens” werden in diesem Beitrag zwei neue Taxa beschrieben, die bislang
übersehen oder noch nicht gültig veröffentlicht wurden. Dabei wird auf deren Verbreitung, Blütezeit, Standort, Biotop, Schutz und Gefährdung eingegangen. Ausserdem werden Angaben über deren taxonomischen Status und die Abgrenzung zu ihren nächst verwandten Taxa gemacht. Darüber hinaus werden Angaben zu weiteren besonderen Orchideen gemacht, die in Algerien vorkommen.
As preparation for the work titled “The Orchids of Europe, North Africa and the Middle-East” this article describes also two new species that have so far been either overlooked or not been validly published. Their proliferation, flowering season, habitat, biotope, protection and threat of extinction are investigated. Also details about their taxonomical status and the demarcation from their most closely related taxa are presented. Moreover information is given about interesting Orchid species that occur also in Algeria.
------------------------------------------------
DÉCOUVERTE DE GALIUM VERRUCOSUM SUBSP. HALOPHILUM (PONZO) LAMBINON (RUBIACEAE)
EN AFRIQUE-DU-NORD (ALGERIE)
E. Véla & G. de Bélair 2013(Lagascalia , 33 :350- 351)
Le manque d’explorations historiques sur le littoral escarpé et/ou insulaire du nord-est de l’Algérie et du nord de la Tunisie est la cause ces dernières années des nombreuses découvertes de taxons nouveaux pour l’Algérie et/ou la Tunisie, voire l’Afrique du Nord (Pavon & Véla, 2011; Véla & al., 2012a, b, c). La grande richesse biologique de l’extrême Nord-Est algérien et du Nord-Ouest
tunisien les ont fait considérer comme un point-chaud régional de biodiversité «Kabylies-Numidie-Kroumirie» (Véla & Benhouhou, 2007) qui renferme de nombreuses zones importantes pour les plantes (Radford & al., 2011). C’est donc logiquement dans ces zones, à la fois riches et méconnues, qu’il est plus aisé de découvrir des taxons non encore observés sur le territoire d’étude
considéré.
La zone littorale et frontalière de Cap Sigleb (ex-Cap Roux), situé sur la commune d’Oum Teboul, fut l’objet d’une exploration botanique le 3 avril 2004, au cours de laquelle fut découverte, pour la première fois coté algérien, l’endémique «tunisienne» Sixalix farinosa (Coss.) Greuter & Burdet (Véla & Lagacalia 33, 2013 351al., 2012a). Suite à un dépouillement plus approfondi des données recueillies, la présence d’une autre plante nouvelle pour l’Algérie s’est avérée intéressante à signaler. Elle est conservée dans l’herbier privé Gérard de Bélair (acronyme international GDB; http://gdebelair.com/).
Galium verrucosum subsp. halophilum (Ponzo) Lambinon, Willdenowia 15: 76 (1985). [Rubiaceae]
≡ bas.: G. valantia var. halophilum Ponzo, Boll. Soc. Bot. Ital. 1912: 105 (1913).
≡ G. verrucosum var. halophilum (Ponzo) Natali & Jeanm., Candollea, 43: 397 (1988)Oum Teboul, Cap Sigleb (ex-Cap Roux), 32S 4654(E) 4088(N), 10 m, 03.IV.2004, Errol Véla & Gérard de Bélair (GDB n°036_34). Peu abondant dans les rochers sur le versant est du cap.
La définition de ce taxon, telle que présentée dans Flora corsica (Jean-monod & Gamisans, 2007: 630), correspond bien aux plantes rencontrées sur nos site. En résumé: plante halophile littorale, crassulescente, glabre et lisse (presque sans aiguillon), à feuilles plus largement obovales que celles du type (VELA et De BELAIR, 2013).
-----------------------------------------------
DECOUVERTE D’UN NOUVEL HYBRIDE DANS LA REGION DE TLEMCEN (NW-ALGERIE): ANACAMPTIS × GENNARII NOTHOSUBSP. REBBASII (= A. PAPILIONACEA SUBSP. GRANDIFLORA × A. MORIO SUBSP. TLEMCENENSIS)”
B. Babali , C. A. J. Kreutz , M. Bouazza , M. D. Miara & M. Ait-Hammou 2013(Lagascalia , 33 : 344-350)
A l’occasion de la visite d’un d’entre nous (C. A. J. Kreutz) pour visiter les stations d’orchidées de la région de Tlemcen, un hybride a été découvert en pleine floraison par l’un de nous (B. B.) le 09 avril 2013 dans la station de Zarifet (Monts de Tlemcen). Le 24 Avril, une autre visite de premier auteur a permis d’observer trois pieds comportant des fleurs fanés en voie de fructification. Les auteurs rapportent la découverte d’un nouvel hybride Anacamptis × gennarii (Rchb. f.) H. Kretzschmar, Eccarius & H. Dietr. nothosubsp. rebbasii dans la région de Tlemcen. La station de la découverte (Zarifet, Monts de Tlemcen) est située dans la partie Nord de l’Algérie, à environ 08 Km au sud-ouest de la ville de Tlemcen, à une altitude de 1000 m, en exposition Nord. Le substrat est siliceux marqué par un microrelief présentant des affleurements de la roche mère où les pentes sont inférieures à 30 �Le taux de recouvrement de la formation végétale est entre 70 et 80 �vec une strate arborée entre 20 et 25 �e la superficie totale de ce matorral (BABALI et al., 2013).
-------------------------------------------
REDÉCOUVERTE D’OPHRYS PALLIDA RAF. (ORCHIDACEAE) EN ALGERIE (JIJEL, KABYLIE)
K. Hadji & K. Rebbas 2013 (Lagascalia , 33 :325-330)
Ophrys pallida Raf. a été découvert à sa fin de floraison, en trois individus le 1 mai 2013 par l’un de nous (K.H.) à l’occasion d’un inventaire floristique dans la région de Béni Yadjis (Jijel, Algérie). Le 31 mai, une visite des deux auteurs (K.H. & K.R.) a permis d’observer un individu de cet Ophrys en extrême fin de floraison, partiellement fanée, comportant des fruits en voie de maturation.
Ophrys pallida Raf., Caratteri 87 (1810).
= Ophrys pectus Mutel, Ann. Sci. Nat., ser. 2, 3: 242 (1835).
=?Ophrys obaesa Lojác., Fl. Sicula 3: 46 (1908).
Ophrys pallida, décrit en Sicile, est le nom prioritaire d’O. pectus, décrit à Annaba [Steinheil, Ann. Sci. Nat., sér. 11: 16-53 et 384 et pl. 1 (1838)]. Il s’agirait d’une endémique siculo-algérienne. Toutes les mentions d’O. pectus faites en Tunisie et même en Numidie algérienne se sont avérées erronées suite à une mauvaise interprétation taxonomique des plantes observées (Gügel & Wucherpfennig, 2007; Le Floc’h & al., 2010).
Cette orchidée est toutefois signalée d’Algérie (Maire, 1959; Quezel & Santa, 1962-1963; Grünanger, 2001; Pedersen & Faurholdt, 2007) où elle était connue dès le 19è siècle autour de la ville de Annaba (Mutel 1835) sous le nom d’Ophrys pectus Mutel. Des parts d’herbier (P, MPU) proviennent des environs de Annaba et de Constantine (Rebbas & Véla, 2008). Malgré des recherches intenses autour de la ville de Annaba, dans le djebel Ouahch, dans la région d’El Kala et même jusqu’à Souk-Ahras (De Belair, Véla & Boutabia comm. pers.), il n’avait pas été possible de retrouver cette plante en Algérie (HADJI et REBBAS, 2013).
--------------------------------------------------
SUR LA PRÉSENCE DE DIPCADI SEROTINUM SUBSP. FULVUM (CAV.) WEBB & BERTH. EN ALGÉRIE
E. Véla & A. Mostari 2013 (Lagascalia, 33 :331-336)
À l’occasion de diverses campagnes de prospection et d’échantillonnage sur le littoral oranais et mostaganémois pour des travaux d’écologie végétale et d’inventaire de la biodiversité, nous nous sommes heurtés au début du printemps 2013 à un Dipcadi sp. (Hyacinthaceae) en fleurs, dont l’identification exacte nous posait problème. Nous avons procédé à une revue bibliographique, à une synthèse partielle des récoltes historiques ainsi qu’à un réexamen de nos propres observations antérieures.
Dipcadi serotinum subsp. fulvum (Cav.) K. Richt., Pl. Eur. 1: 218 (1890). [Hyacinthaceae] - dipcadi fauve –
Les plantes que nous appelons ainsi sont remarquables par leur grande taille, le grand nombre de fleurs de couleurs vives et la grosseur de leur bulbe. Dans notre cas la floraison est vernale, à cheval sur la fin d’hiver et le début de printemps (Véla & Mostari, 2013).
D. serotinum subsp. fulvum: Plante atteignant 50-100 cm. Bulbe de 3-6 cm de diamètre. Tépales de 15-20 mm, brun-rougeâtres. Floraison automnale (X-XI).Nos plantes du littoral oranais possèdent les caractères suivants : plante atteignant 40-80 cm; bulbe de 5 cm de diamètre; tépales de 14-17 mm, bruns-rougeâtre; floraison printanière précoce (II-III). Ce à quoi nous ajouterons, pour information, les caractères complémentaires suivants: tige 4-7 mm de diamètre, feuilles 30-40 cm x 6-9 mm, grappe 10-30 fleurs, fruit 12,5-15x15-18 mm, pédicelle 9-17 mm, graines 6-7x5-6 mm.
Nos caractères morphologiques sont donc exactement ceux de D. serotinum subsp. fulvum. L’écologie (dunes et grès du littoral à Mostaganem, rochers des chaînons littoraux à Oran) est semblable à celle des plantes du littoral atlantique au Maroc. Seule la phénologie semble différer…
-------------------------------------------------
Morphological and ecological evidence for a new infraspecific taxon of the wallflower Erysimum cheiri (Brassicaceae) as an indigenous endemism of the southwestern Mediterranean
Samira Ouarmim, Chloé Dubset and Errol Véla, 2013
Turkish Journal of Botany 37: 1061-1069
The wallflower Erysimum cheiri is a horticultural cruciferous growing as garden-escaped with a wide distribution in West and South Europe. In Algeria, it is locally found on the northern cliffs of the National Park of Gouraya (Kabylia). The aim of this study is to compare the populations of E. cheiri identified in Algeria with those found in Mediterranean France. To study the differences between both sites, a morphological and ecological analysis was undertaken on 6 populations growing in Algeria and France. Ecological communities where wallflower is growing in Algeria are dominated by indigenous plants with a significant proportion of endemic taxa, while in France the whole opulations are growing in subruderal positions with the presence of other xenophytes and/or garden-escaped. Statistical analysis of the morphological traits revealed significant differences between the 2 sites following fruit discriminating variables (stylus and seeds). Based on ecological and morphological divergences, we can conclude that the Algerian populations of wallflower are indigenous and represent a new endemic taxon named here E. cheiri subsp. inexpectans, distinguished from subspecies cheiri by a smaller and thinner fruit stylus and seeds that are often less numerous and always uniseriate within siliqua (OUARMIM et al., 2013).
------------------------------------------------
Redécouverte d’Ophrys mirabilis, d’Ophrys
funerea et d’Ophrys pallida à Jijel (Algérie)
Hadji K. & K. Rebbas, 2014
Journal Europäischer Orchideen 1): 67-78.
Des prospections botaniques ont été réalisées en printemps 2013 dans la région de Beni Yadjis et celle de Béni Foughal (Jijel) ont permis de redécouvrir trois Ophrys. Les auteurs présentent la redécouverte récente de trois nouvelles stations d’Ophrys: Ophrys mirabilis, Ophrys funerea et Ophrys pallida. Cette
nouvelle redécouverte enrichira l’orchidoflore Algérienne en général et celle de la région Jijelienne en particulier.
Summary
Hadji, K. & K. Rebbas (2014): Rediscovery of Ophrys mirabilis, Ophrys funerea and Ophrys pallida in Jijel (Algeria).- J. Eur. Orch. 46 (1): 67-78.
Botanical surveys were conducted in spring 2013 in the region of Beni Yadjis and the Beni Foughal (Jijel), three Ophrys-Taxa have been ediscovered. The authors present the recent rediscovery of three new stations of Ophrys: Ophrys mirabilis, Ophrys funerea and Ophrys pallida. This new rediscovery will enrich the Algerian orchids flora in general and that of Jijel in particular.
Zusammenfassung
Hadji, K. & K. Rebbas (2014): Wiederentdeckung von Ophrys mirabilis,
Ophrys funerea und Ophrys pallida in Jijel (Algerien).- J. Eur. Orch. 46 (1): 67-78.
In der Region Beni Yadjis und Beni Foughal (Jijel) wurden im Frühjahr 2013 botanische Untersuchungen durchgeführt, dabei wurden drei Ophrys-Taxa wiederentdeckt. Die Autoren stellen die drei jüngst wiederentdeckten Taxa Ophrys mirabilis, Ophrys funerea und Ophrys pallida und ihre neuen Fundorte im Nordosten Algeriens im bergigen, regenreichen Hinterland von Jijel vor. Im Einzelnen liegen die neuen Fundorte von Ophrys mirabilis und Ophrys funerea
im Norden von Mechta Bouchkaïf und Béni Foughal bei dem Ort Mzaret Es Settara auf 800 m ü.d.M., der von O. pallida zwischen dem bewaldeten Gipfel
des Tabarkout und der Schlucht oued Dissad in einer Flur von Asphodelus microcarpus auf 389 m ü.d.M in der Region von Béni Yadjis. Diese Wiederentdeckungen bereichern die algerische Orchideen-Flora im Allgemeinen und die des Jijel im Besonderen.
-----------------------------------------------
https://www.morebooks.de/search/fr?page=3&per_page=16&q=biodiversité&search_term=
biodiversité&utf8=✓
Développement durable et Conservation de la Biodiversité
Parc National de Gouraya et des sites d'intérêt Biologique et Écologique du golfe de
Béjaïa (Algérie)
Auteur : Khellaf Rebbas
Edition : Presses Académiques Francophones (14-07-2014)
ISBN-13: 978-3-8381-4381-1
Site : https://www.morebooks.de/
--------------------------------------------
Dactylorhiza markusii B. K. ( D. sulfurea)
redécouverte récemment au Djurdjura à 1800 m en Mai 2014 par HADDAD Moussa
--------------------------------------------
Redécouverte d’Otocarpus virgatus Durieu (Brassicaceae)dans la région de Tiaret (nord–ouest de l’Algérie)
Mohamed Djamel Miara, Mohammed Ait Hammou,
Seghir Hadjadj–Aoul et Khellaf Rebbas 2014
Bull. Soc. linn. Provence, t. 65, 2014
Cette recherche met en exergue une plante d’importance biologique et patrimoniale avérée. Il s’agit d’ Otocarpus virgatus Durieu, une espèce et genre endémique de la tribu des Brassiceae (famille des Brassicaceae) très rare et localisée de l’Algérie occidentale. Les auteurs fournissent des photographies inédites de cette plante sur le terrain, ainsi que des premiers éléments sur son aire de répartition et sa morphologie et soulignent l’urgence de sa conservation in situ face aux menaces qui pèsent sur ce taxon.
En Algérie, depuis les grandes explorations botaniques datant de l’époque coloniale ou peu avant (Desfontaines, 1798, 1799 ; Mutel, 1835 ; Battandier et Trabut, 1884, 1888–1890 ; Poiret, 1789 ; Shaw, 1830 ; Legrand, 1854 ; Bory, 1838 ; Cosson, 1883–1887 ; Maire, 1931), les recherches nouvelles de botanique systématique et phytogéographique demeurent malheureusement rares.
Plusieurs régions en Algérie, restent à ce jour mal explorées y compris celles classées en tant que “point–chaud” (hotspot) de biodiversité (Médail et Quézel, 1997; Véla et Benhouhou,2007), mais aussi certaines zones de charnière biogéographique entre l’Atlas tellien, les hautes plaines steppiques et l’Atlas saharien, négligées voire oubliées des diagnostics récents (cf.
Yahi et al., 2012). En effet, dans les zones de transition biogéographique, les fluctuations des conditions écologiques et l’hétérogénéité des habitats sont les facteurs déterminants de la richesse floristique et de la diversité génétique (Amirouche et Misset, 2009).
Ainsi, la conservation et la valorisation de la diversité floristique d’un pays supposent d’abord la connaissance précise de ce patrimoine (Rebbas et al. , 2012). Mais les connaissances sur la flore de l’Algérie, malgré son importance et sa diversité avérées, demeurent de nos jours plus ou moins dépassées, et la nécessité d’une nouvelle flore moderne et mise à jour semble urgente.
------------------------------------------------
REDECOUVERTE DE LA FOURMI D’ARGENTINE LINEPITHEMA HUMILE (HYMENOPTERA : FORMICIDAE) EN ALGERIE:UN FLEAU QUI PEUT MENACER LA BIODIVERSITE
Ghania Barech, Khellaf Rebbas, Mourad Khaldi,
Salaheddine Doumandji & Xavier Espadaler
Boletín de la Sociedad Entomológica Aragonesa (S.E.A.), nº 56 (30/6/2015): 269–272.
Résumé: Lors d’une récente investigation myrmécologique dans le Nord de l'Algérie, nous avons eu la chance de récolter à la main
une espèce de fourmi exotique qui est reconnue comme invasive dans le monde. Il s'agit de la fourmi d'Argentine, Linepithema humile Mayr, 1868, espèce non retrouvée depuis 1923, sans aucune information sur la localité où elle a été trouvée. Depuis le temps, malgré toutes les investigations réalisées par des myrmécologues en Algérie jusqu’au 1973, la présence de cette espèce dans ce pays est resté énigmatique et n’a pu être confirmée.
Mots clés: Hymenoptera, Formicidae, Linepithema humile, redécouverte, biodiversité, Algérie.
-----------------------------------------------
WAITING FOR INTEGRATIVE TAXONOMY: MORPHOSPECIES AS AN OPERATIONAL PROXY FOR THE RADIATIVE AND RETICULATE GENUS OPHRYS L. (ORCHIDACEAE)?
ERROL VÉLA, KHELLAF REBBAS, ROLAND MARTIN,
GERAUD DE PREMOREL, and JEAN-MARC TISON, 2015
European Journal of Environmental Sciences, Vol. 5, No. 2, pp. 153–157
http://dx.doi.org/10.14712/23361964.2015.89
Recently published botanical floras provided an opportunity to develop operational systems for identifying in the field in France of species
of the difficult genus Ophrys. Its specific and infra-specific taxonomy is extremely complex because of conflicting points of view and/or
insufficient knowledge about specific biological features. In order to produce an identification key based on observable morphological criteria we developed a pragmatic taxonomy suitable for non-expert botanists, which includes “morphospecies” that are unambiguously
identifiable based on a number of unique or a combination of diagnostic criteria and “subspecies” that are sets of populations sharing
the same geographical and ecological adaptations but not distinctly differing morphologically. The taxonomic scheme reviewed here for the section Pseudophrys is well correlated with the floral chemical signatures of all the French taxa. This intermediate position, between splitters (mainly orchidologists) and lumpers (mainly geneticists), will hopefully enable us to revise the taxonomy of this genus at the Euro-Mediterranean level.
Keywords: morphospecies, Ophrys, taxonomy
------------------------------------------------
NOUVELLES OBSERVATIONS DE MALVA ARBOREA (L.) WEBB ET BERTHEL. SUR LE LITTORAL ALGERIEN
Dalil AMARI, Riadh MOULAÏ, Gérard DE BELAIR, Errol VELA
Acta Botanica Malacitana 40. 2015
L’exploration botanique du littoral rocheux ou insulaire de l’Algérie n’ayant pas encore été achevée, il est très probable que d’autres stations de Malva arborea existent çà et là le
long de la côte, particulièrement sur certains
ilots encore inexplorés. Toutefois, son statut
d’espèce rare reste toujours d’actualité car
très vulnérable à la pâture et bien qu’elle soit rudérale et compétitive, elle se cantonne exclusivement sur quelques escarpements rocheux et ilots maritimes inaccessibles au bétail.
La mention générale pour la flore d’Algérie
serait à corriger comme suit:«Rochers maritimes, îlots littoraux. R et dispersé le long du littoral (O1 : Cap Falcon, Oran; A1: Cap Ténès, Cap Matifou; K1 : Cap Sigli ; K2: Gouraya, Stora; K3: Annaba)» [fig.3]. Sa découverte dans la moitié orientale du pays (K1, K2, K3) confirme l’intérêt de cette zone considérée comme un hotspot ou point-chaud de biodiversité végétale, nommée “Kabylies-Numidie-Kroumirie” (Véla & Benhouhou, 2007), zone où de nombreux secteurs étaient historiquement mal prospectés (Quézel & Bounaga, 1975)et où l’espèce n’avait encore jamais été signalée auparavant.
---------------------------------------------
TAXONOMIC REMARKS ON SCILLA ANTHERICOIDES POIR. (ASPARAGACEAE, SCILLOIDEAE), A NEGLECTED SPECIES FROM ALGERIA
Errol VELA, Gerard De BÉLAIR, Marcela ROSATO & Josef ROSSELLÓ
Phytotaxa, 288 (2), 2016: 154–160
http://dx.doi.org/10.11646/phytotaxa.288.2.5
Abstract : Scilla anthericoides is a neglected name traditionally considered as Urginea maritima var. anthericoides. Based on recent field observations of living plants completed by karyological analyses, we promote again this taxon at species rank, under the genus Charybdis. It differs from other species of Charybdis maritima aggregate by many characters of flowers, fruits, bulbs, leaves and by ploidy level. It is endemic to the regional hotspot Kabylias-Numidia-Kroumiria in north-eastern Algeria. It is a threatened species that has been assessed as vulnerable.
Key words: Charybdis anthericoides, Charybdis maritima, endemic flora, hotspot, IUCN red list, Mediterranean basin
--------------------------------------------------
SUR LA DÉCOUVERTE DE POTENTILLA SUPINA L. EN ALGÉRIE : ÉCOLOGIE, TAXINOMIE, BIOGÉOGRAPHIE ET STATUT DE CONSERVATION
Mahmoud LARIBI, Errol VELA, Mohand ACHERAR, Joël MATHEZ & Abdelhafid HAMCHI
Revue d’Ecologie (Terre et Vie), Vol. 71 (3), 2016 : 266-277
SUMMARY.— About the discovery of Potentilla supina L. in Algeria: ecology, taxonomy, biogeography and conservation status.— Wetlands of South Constantine high plateaus were recently recognized for their ornithological interest. Potentilla supina L., a paleo-temperate species, was discovered for the first time in Algeria in two of these wetlands. Both stations are located on freshwater overflow areas on salt-affected soils by evaporation. The observed phytocoenose is characteristic of the association Parapholi-Frankenietum pulverulentae Rivas-Martinez ex Castroviejo & Porta 1976 but constitutes a new sub-association pulicarietosum laciniatae described here. Our plant belongs to the subspecies Potentilla supina subsp. tunetica Soják described decades ago in Tunisia where it was alleged endemic. Its new Algerian-Tunisian endemic status pleads for his long-time native status. Human activities related to the regulation of overflow water and occasional cultivation of dried depressions threaten the sustainability of the main station. Given its geographic and population characteristics and threats on the localities the taxon could be assessed as "critically endangered" for extinction according to the criteria of the IUCN Red List.
RÉSUMÉ.— Les zones humides des Hauts Plateaux sud-constantinois ont été récemment reconnues pour leur intérêt ornithologique. C’est dans deux de ces zones humides que nous avons découvert la présence de Potentilla supina L., espèce paléo-tempérée inconnue en Algérie jusqu’alors. Les deux stations sont situées dans des zones de débordement des oueds sur des sols salins par évaporation. La phytocoenose observée y est caractéristique de
l’association Parapholi-Frankenietum pulverulentae Rivas-Martinez ex Castroviejo & Porta 1976 mais en constitue une nouvelle sous-association pulicarietosum laciniatae décrite ici. Notre plante correspond à la sous-espèce Potentilla supina subsp. tunetica Soják décrite il y a quelques décennies de Tunisie où elle était présumée endémique. Son nouveau statut d’endémique algéro-tunisienne plaide pour son indigénat de longue date. Des activités anthropiques liées à la régulation des eaux de débordement et à la mise en culture occasionnelle des dépressions ainsi drainées menacent la pérennité de la station principale. Au vu de ses caractéristiques géographiques et populationnelles et des menaces qui pèsent sur les localités le taxon a pu être évalué comme « en danger critique » d’extinction selon les critères de la liste rouge de l’UICN.
--------------------------------------------------
Redécouverte de Limonium narbonense Mill. (Plumbaginaceae) en Algérie (El Tarf, Numidie Nord - Est Algérien)
Amir Boulemtafes, Tarek Hamel & Abdel-Malek Bellili , 2017 - Acta Botanica Malacitana 42, Núm. 2:305-309
---------------------------------------------
Note sur une nouvelle station d’Asplenium sagittatum (DC.) Bange dans la région de Tlemcen (Algérie occidentale)
Brahim Babali , Boumediene Medjahdi & Mohammed Bouazza , 2017
Acta Botanica Malacitana 42 (2017), 183-184
----------------------------------------------
Une Nouvelle station d’ophioglossum lusitanicum L. en Oranie (Algerie Occidentale)
Boumediene Medjahdi , Assia Letreuch-Belrouci et Ibrahim Babali, 2017
Acta Botanica Malacitana 42
-----------------------------------------------
Diversité floristique des milieux forestiers
et préforestiers de l’Atlas tellien occidental
de Tiaret (N-O Algérie)
Mohamed Djamel Miara , Mohammed Ait Hammou , Seghir Hadjadj-Aoul, khellaf Rebbas,Hamdi Bendif, Rabah Bounar, 2017
Evaxiana 4
-----------------------------------------------
Flore endemique, rare et menacée de l’Atlas tellien occidental de Tiaret (Algerie)
Mohamed Djamel Miara , Mohammed Ait Hammou , Khellaf Rebbas & Hamdi Bendif, 2017
Acta Botanica Malacitana 42, Núm. 2 :271-285
----------------------------------------------
Découverte d’une endémique tyrrhénienne Soleirolia soleirolii ( Urticaceae ) en Algérie (Afrique du Nord)
Tarek Hamel & Amir Boulemtafes, 2017
Flora Mediterranea 27: 185-193
doi: 10.7320/FlMedit27.185
--------------------------------------------------
Première observation de Physalis acutifolia ( Solanaceae ) dans la régionde M’Sila (Algérie), nouvelle pour l’Afrique du nord
Khellaf Rebbas, 2018
Flora Mediterranea 28: 21-25
doi: 10.7320/FlMedit28.021
-------------------------------------------
Apparition de Senecio angulatus
(Asteraceae) en Algérie.
Miara, M. D., Boutabia, L., Telaïlia, S. & Vela, E.
Fl. Medit. 28: 111-118. 2018. — ISSN: 1120-4052 printed, 2240-4538.
Arrival of Senecio angulatus (Asteraceae) in Algeria. — In this contribution, the authors report
for the first time the presence of Senecio angulatus L. (Asteraceae) in Algeria. Field observations have shown the presence of this taxon in five localities in the center of the country. The identification was checked with particular regard to closely related taxa (e.g. Senecio mikanioides Harv.).
This report indicates a recent arrival of this taxon in Algeria. The ecological and economic
consequences of this finding are mentioned while a careful oversight of the spread of this invasive
plant in the country is needed.
Key words: Delairea odorata, invasive species, Senecio mikanioides, North Africa.
------------------------------------------------
Découverte de Gamochaeta antillana ( Asteraceae ) en Numidie orientale(El Tarf-Algérie)
Tarek Hamel & Zoubir Azzouz 2018
Flora Mediterranea 28: 155-164
Discovery of Gamochaeta antillana (Asteraceae) in eastern Numidia (El Tarf-Algeria) — The
new presence of Gamochaeta antillana (Urb.) Anderb. in Algeria is discussed. Its presence in
Garâat Dakhla pond in eastern Numidia (North-East Algeria) is considered in perspective with
the diversity and wetlands conservation.
Key words: xenophytes, conservation, Compositae, North Africa.
------------------------------------------------
Nouvelles données sur la distribution et l’écologie de seize taxons végétaux du littoral de la péninsule de l’Edough (Nord–Est algérien)
Amir Boulemtafes, Tarek Hamel, Gérard de Bélair et Errol Véla , 2018
Bull. Soc. linn. Provence, t. 69, 2018
Résumé: Compte tenu de l’importance de réunir les connaissances sur la distribution et l’habitat des espèces végétales dans un but de conservation
et de gestion, les auteurs essaient de fournir des informations à jour sur l’écologie et la répartition de seize taxons observés sur le littoral de la péninsule de l’Edough (Nord–Est algérien), dont huit sont méditerranéens (Anthemis maritima L. subsp. maritima, Anthyllis barba–jovis L., Echinophora spinosa L., Euphorbia dendroides
L., Malva arborea (L.) Webb et Berthel., Matthiola incana (L.) R. Br., Romulea leichtliniana Halácsy et Teucrium fruticans L.), trois endémiques algéro–tunisiens (Centaurea papposa (Coss.) Greuter,Limonium gougetianum (Girard) O. Kuntze subsp. gougetianum,Sedum tuberosum Coss. et Letourn., Sixalix farinosa (Coss.) Greuter
et Burdet), un subendémique tyrrhénien (Seseli praecox (Gamisans)Gamisans) et quatre endémiques algériens (Brassica fruticulosa subsp.
numidica (Coss.) Maire, Limonium fradinianum (Pomel) Erben,Matthiola sinuata (L.) R. Br. var. numidica Coss. et Silene rosulata Soy.–Will. et Godr. subsp. rosulata).
Mots clés : Nouvelle répartition, méditerranéen, endémique, aire disjointe, conservation.
-------------------------------------------------
Inventaire des ptéridophytes dans le Parc National d’El Kala (Algérie orientale)
Hamel Tarek, Boulemtafes Amir, Bellili Abdelmalek
Acta Botanica Malacitana 43 (2018).
Cette étude rapporte des données sur la diversité des Ptéridophytes du Parc National d’El Kala (Nord-Est algérien). Treize stations à caractéristiques écologiques différentes ont été prospectées; 27 espèces on été identifiés, dont
7 sont rares. L’inventaire de ces taxons constitue une étape importante pour le développement des stratégies de conservation des ressources génétiques et de la diversité des fougères et lycophytes sur l’ensemble de leur aire de
distribution naturelle. Le statut des espèces et les principales menaces pour les habitats sont discutés.
--------------------------------------------
La découverte d’Asplenium ruta-muraria L. subsp. ruta-muraria dans la région de Tlemcen (Algérie occidentale).
Brahim Babali , Abdelkader Babali, Boumediene Medjahdi et Mohammed Bouazza
Acta Botanica Malacitana 43 (2018).
-----------------------------------------------
Caractérisation de l’habitat naturel d’une espèce de géophyte menacée (Tulipa sylvestris L.) dans la fôret de Bouhriz (ouest Algérien)
Mounir Chihab , Mohamed Ali Bouzidi , Ali Latreche , Mustapha Mahmoud Dif et Saidi Boubakr
Acta Botanica Malacitana 43 (2018).
-----------------------------
Etat des connaissances et conservation de flore endemique dans la region d’Oran (Algerie occidentale)
Sihem Mansouri , Mohamed Djamel Miara & Seghir Hadjadj-Aoul
Acta Botanica Malacitana 43 (2018).
Cette étude est une première exploration régionale visant la recherche des
plantes endémiques de la région d›Oran en vue d›une éventuelle évaluation de leur état de conservation. Les recherches se sont basées essentiellement sur les 124 relevés phytoecologiques réalisés à travers les secteurs O1 et O2 ainsi que certains sorties ciblant les stations de présence des espèces
endémiques signalées pour la région d›Oran dans la littérature. Ces recherches de terrain ont conduit à l›identification de 17 taxons endémiques dont certains sont très rares comme Brassic aspinescens et Helianthemum maritimum.
D’autres espèces ayant été ciblées par les recherches n’ont pas été retrouvées ce qui renforce l’hypothèse de disparition de certaines d’entre elles. En plus de cette première liste des endémiques réellement observés dans la région
depuis l’indépendance du pays, les données sur leurs aspects chorologiques, écologiques et biogéographiques sont exposées et discutés.
-----------------------------------------------
Nouvelles données sur la flore endémique du sous-secteur de l’Atlas tellien Oranais “O3” (Algérie occidentale)
Miara Mohamed Djamel 1 , Ait Hammou Mohammed 1 , Dahmani Walid 1 , Negadi Moahmed 2 et Djellaoui
Abdelmadjid
Acta Botanica Malacitana 43 (2018).
Nouvelles données sur la flore endémique du sous-secteur de l’Atlas tellien Oranais «O3» (Algérie occidentale). Cette étude est une première synthèse régionale visant à proposer une nouvelle liste de la flore endémique du sous-secteur de l›Atlas tellien oranais (O3) en analysant les principaux changements taxonomiques et chorologique. Les données de littérature disponibles ont été exploitées notamment (Quezel & Santa, 1962-63; Vela & Benhouhou, 2007) et analysés en utilisant l’index de la base de données de l’Afrique du Nord (Dobignard & Chatelain, 2010-13). Cela a conduits à la suppression de 22 taxons de la liste de base comportant 94 taxons. Nous avons ensuite rajouté
15 nouveaux taxons signalés récemment dans la bibliographie au niveau de cette région ainsi que 3 taxons oubliés dans la première liste. La nouvelle liste de la flore endémique du O3 contenant 89 taxons a subi des changements
considérables au niveau de sa composition floristique. Cette liste n’étant pas exhaustive devrait être enrichie par des nouveaux résultats au niveau des zones pas encore bien explorées sur le plan floristique notamment Mascara, Saida et Sidi Belabess.
----------------------------------
Note sur une nouvelle station d’Anacyclus monanthos subsp. cyrtolepidioides (Pomel) Humphries dans la région du Chott el Hodna
(M’sila, Algérie)
Madani Sarri, Djamel Sarri , Noui Hendel et Hadjer Fodil
Acta Botanica Malacitana 43 (2018).
--------------------------
Une nouvelle espèce de narcisse en Algérie : Narcissus bellirius spec. nov.
FRIDLENDER Alain
Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 2018, Tome 87, fascicule 9-10
https://www.linneenne-lyon.org/spip3/spip.php?article1554
Narcissus bellirius est décrit comme espèce nouvelle du Tell et des collines de l’Est Algérien. Cet endémique ressemble à N. tazetta subsp. tazetta, mais il est moins vigoureux, la fleur possède une paracorolle plus étroite, et il pousse dans les endroits secs et caillouteux. Il semble plus proche des narcisses de la section Dubii.
-------------------------------------------
L’infestation par Solanum elaeagnifolium menace l’Algérie
Adjim, Zouleykha ; Kazi Tani, Choukry.
Revue d'écologie, 2018, 73, 4, p. 569-581
L’infestation de Solanum elaeagnifolium Cav., 1795 (Solanaceae) en territoire algérien est étudiée au travers d’une enquête et de l’analyse de son comportement dans différentes situations agroécologiques. Les résultats sont comparés à ceux d’autres régions du monde. Depuis son introduction dans la région d’Oran, la Morelle à feuilles de chalef, espèce vivace d’origine nord-américaine à la fois adventice des cultures et rudérale, a un caractère envahissant dans les milieux perturbés, particulièrement les agrosystèmes des basses plaines du Tell (plusieurs milliers d’hectares), le bassin du Hodna, et a réussi à s’installer dans les oasis du Sahara septentrional (une dizaine d’hectares). Un fort pouvoir de reproduction sexuée et asexuée, une période de floraison étalée sur sept mois, une très grande longévité des semences, l’absence de régulation naturelle, l’existence de milieux perturbés où sa forte tolérance aux stress lui confère un avantage, expliquent en grande partie le succès de son développement en Algérie. Les zones à bioclimat semi-aride à hiver tempéré à chaud ainsi que les zones à bioclimat subhumide à hiver chaud correspondent à sa zone de prédilection, alors que les zones à climat saharien ne lui conviennent pas.
------------------------------------------------
Découverte de Christella dentata (Thelypteridaceae) en Algérie
K. Rebbas, E. Vela, A. F. Bougaham, A. Belharrat, G. De Belair & R. Prelli
Flora Mediterranea,2019,29: 55-66.
http://www.herbmedit.org/publications.html
Abstract
Christella dentata (= Cylosorus dentatus, Thelypteridaceae, Pteridophyta), native to the tropical and subtropical regions of Africa and Asia, has been observed between Jijel and Bejaia in northeastern Algeria. Distribution, ecological notes and comparison with related taxa as Cyclosorus interruptus (Dryopteris gongylodes p.p.) are also provided. This is the first report of this species in North Africa.
Key words: Pteridophytes, biodiversity survey, flora of Algeria, North Africa, Important Plant Area.
----------------------------------------------
Redécouverte d’Allium scaberrimum J. Serres (syn.A. pardoi Loscos) en Afrique du Nord (Algérie)
Khellaf Rebbas, Narimène Ouafa Guechi, Yassine Beghami , Khadidja Moulay-Meliani, Jean-Marc Tison & Errol Véla
Bull. mens. Soc. linn. Lyon, 2019, 88 (7-8) : 178-187
Résumé. Espèce perdue de vue depuis plus de 80 ans en Afrique du Nord, Allium scaberrimum J. Serres (Amaryllidaceae) a été observé dans plusieurs localités du nord de l’Algérie, recoupant les trois régions historiques de présence dans le pays. Malgré sa persistance à long terme, la raréfaction de son habitat exclusif justifie son statut actuel d’espèce menacée.
Cela devrait encourager à une meilleure connaissance de ses populations sur le terrain ainsi qu’à des actions de conservation ex situ et de gestion puis de renforcement ou réintroduction in situ.
Mots clés. – Dayat el Ferd, espèce menacée, massif de l’Aurès, monts du Hodna, plante messicole, zone importante pour les plantes.
-----------------------------------------
Découverte de Centaurea hyalolepis Boiss. (Asteraceae) dans la région de Djelfa (Algérie)
Hanène Zater, Khellaf Rebbas, Sabrina Bicha et Sara Ouissem Bensaid
Acta Botanica Malacitana 44 (2019).
DOI: http://dx.doi.org/10.24310/abm.v44i0. 5334
-----------------------------------------
Khellaf REBBAS, Mouloud GHADBANE, Mohamed Djamel MIARA, Mohammed AIT HAMMOU & Nacereddine REBBAS, 2020 - Découverte de Sesamum indicum L. (Pedaliaceae) dans la région de Selatna (Bordj Bou Arreridj, Algérie). Bulletin de la Société Royale des Sciences de Liège, 89 : 123 – 129. (ISSN : 0037-9565 E-ISSN : 1783-5720)
https://popups.uliege.be/0037-9565/
------------------------------------------
Abdelouahab Belkassam, Khellaf Rebbas, Hicham Chelghoum,
Mohamed Ait Hammou & Mohamed Djamel Miara, 2020 - Découverte d’Ibicella lutea (Lindl.) Van Eselt en Algérie. Bulletin de la Société Royale des Sciences de Liège, 89 : 85 – 90. (ISSN : 0037-9565 E-ISSN : 1783-5720) (juin 2020)
https://popups.uliege.be/0037-9565/
---------------------------------------
Rebbas K., 2020 - Découverte d’Ibicella lutea (Lindl.) Van Eselt. (Martyniaceae) en Kabylie (Béjaia, Algérie). Acta Botanica Malacitana, 45. Nota corta. (ISSN 0210-9506, ISSN-e 2340-5074) (mai2020), DOI: https://doi.org/10.24310/abm.v45i.5186
http://www.revistas.uma.es/index.php/abm
--------------------------------------